dinsdag 5 mei 2020

Toujours confiné à Ribérac


Bonjour à tous!
Aujourd'hui , nous sommes le 3 mai 2020, “Journée mondiale de la liberté de la presse”, l'occasion par excellence d'écrire. Peut-être agréable à lire d'autant plus que nous avons un peu plus de temps pour cela maintenant.
La politesse me dicte de d'abord me présenter, surtout que je suis venu d'un pays étranger, pas d'un pays éloigné, mais d'un pays voisin.
Je viens de la Belgique, le pays qui compte six gouvernements et six parlements. Dans ce petit pays aux trois langues officielles et deux cultures complètement différentes, il est tout à fait possible que le Premier Ministre se met à chanter la Marseillaise quand on lui demande de chanter la Brabançonne.
La Belgique a été fondée en 1830. Les deux derniers souverains du territoire avant l'indépendance n’ont pas tenu le coup très longtemps, les Français de 1792 à 1815 et les Hollandais de 1815 à 1830.
Les Français ont laissé leur code Napoléon, toujours d'application. Nous gardons sagement le silence sur la Bataille de Waterloo en 1815.
J'habitais en Flandre, dans la partie nord du pays, plus précisément à Wevelgem, à 3,4 km de la frontière française, d'Halluin, «Rien à déclarer».
Dans certaines communes, la frontière est située au milieu de la rue, à gauche la France, à droite la Belgique, rien à voir avec la politique. Les Français peuvent traverser la rue pour “faire” une “cabardouche” (du patois pour un bordel), car interdit en France, et les Belges peuvent traverser pour un combat de coqs, interdit en Belgique.
Wevelgem, vous dites?
Seuls les amateurs de vélo connaissent la commune. La classique Gand-Wevelgem, même une classique de l'UCI World Tour! La liste d'honneur répertorie trois vainqueurs français, et non des moindres. Jacques Anquetil en 1964, Bernard Hinault en 1977 et Philippe Gaumont en 1997.
Wevelgem, avec ses 31 000 habitants, dispose également d'une gare.
Pendant plus de quarante ans, j'ai fait la navette en train entre Wevelgem et Bruxelles, où j'étais employé par la SNCB, la SNCF de la Belgique. Toute ma carrière j’ai été actif dans le domaine des ressources humaines, les dernières années en tant que DRH du département Transport.
Dans ma commune natale, j'étais conseiller municipal pendant plus de 20 ans, dans l'opposition (VU – N-VA). Pour la majorité (ACW – CD&V), j'étais un peu “le pou dans la fourrure”, "le cheveu dans la soupe".
En avril 1999, un journal local a publié un joli article "Trouvez la faute!":
"En discutant le budget, un jeu amusant s’était produit, "Trouvez la faute!", entre l’adjoint au maire Jan Seynhaeve et Arnold Seynnaeve. Ce dernier aime les chiffres et les nombres et régulièrement il trouve - et au grand ennui de la majorité - des erreurs dans les calculs. L’adjoint au maire Seynhaeve, également pas opposé à une blague, avait caché volontairement une erreur dans le rapport d’exploitation et avait parié avec ses amis au café que son "ami-chiffre" ne la trouverait pas. Il a perdu le pari parce qu’ Arnold Seynnaeve trouvait la faute: "Je n'ai pas cherché plus loin car d'habitude il n'y a qu'une seule erreur, non?" Les deux ont ri de bon cœur et c'était l'ambiance au conseil municipal: critique mais constructive."
À partir du 1er mai 2015, j'ai pris ma retraite et peu de temps après mon épouse et moi avons déménagé définitivement à Ribérac.
On nous demande souvent pourquoi nous avons choisi la Dordogne et Ribérac.
Nous, en particulier Christine, connaissons cette belle région très bien depuis longtemps, cette région la plus ensoleillée de la France avec presque aucune pollution atmosphérique. Pendant l'un de nos voyages en 2013, nous sommes tombés sur la «maison bleue» à l'avenue de Royan, un endroit idéal avec un grand jardin et tous les commerces et services accessibles à pied.
Le confinement, cela n'était pas du tout prévu dans notre plan et certainement pas dans celui des salariés, des indépendants, des entrepreneurs et de toutes les personnes qui interviennent dans le secteur de la santé, à qui va notre plus grand respect!
Le confinement n'a pas beaucoup changé notre vie quotidienne, au contraire, nous en découvrons même les avantages: moins de trafic, moins de pollution, moins de bruit, davantage d'oiseaux et fini les appels téléphoniques ennuyeux sur l'isolation ou la mutuelle.
Un changement quand-même: nous faisons les courses maintenant avec l'équipement de protection nécessaire.
Travailler dans le jardin, "quand le temps le permet", je l’alterne avec des recherches que je fais pour mon livre que j'écris sur le gouvernement local dans ma région natale pendant la Seconde Guerre Mondiale, un travail de titan!
Lire ou écrire, je le recommande à tout le monde!
Entre-temps, restez en sécurité et bonne santé!
Arnold Seynnaeve.

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