woensdag 3 juni 2020

Rendons meilleure Ribérac!


Bonjour à tous!
La politesse me dicte de d'abord me présenter, surtout que je suis venu d'un pays étranger, pas d'un pays éloigné, mais d'un pays voisin.
Je viens de la Belgique, le pays qui compte six gouvernements et six parlements. Dans ce petit pays aux trois langues officielles et deux cultures complètement différentes, il est tout à fait possible que le Premier Ministre se mette à chanter la Marseillaise quand on lui demande de chanter la Brabançonne.
La Belgique a été fondée en 1830. Les deux derniers souverains du territoire avant l'indépendance n’ont pas tenu le coup très longtemps, les Français de 1792 à 1815 et les Hollandais de 1815 à 1830.
Les Français ont laissé leur code Napoléon, toujours d'application. Nous gardons sagement le silence sur la Bataille de Waterloo en 1815.
J'habitais en Flandre, dans la partie nord du pays, plus précisément à Wevelgem, à 3,4 km de la frontière française, d'Halluin, «Rien à déclarer».
Seuls les amateurs de vélo connaissent la commune. La classique Gand-Wevelgem, même une classique de l'UCI World Tour! La liste d'honneur répertorie trois vainqueurs français, et non des moindres. Jacques Anquetil en 1964, Bernard Hinault en 1977 et Philippe Gaumont en 1997.
Wevelgem, avec ses 31 000 habitants, dispose également d'une gare.
Pendant plus de quarante ans, j'ai fait la navette en train entre Wevelgem et Bruxelles, où j'étais employé par la SNCB, la SNCF de la Belgique. Toute ma carrière j’ai été actif dans le domaine des ressources humaines, les dernières années en tant que DRH du département Transport.
Dans ma commune natale, j'étais conseiller municipal pendant plus de 20 ans, dans l'opposition (VU – N-VA). Pour la majorité (ACW – CD&V), j'étais un peu “le pou dans la fourrure”, "le cheveu sur la soupe".
En avril 1999, un journal local a publié un joli article "Trouvez la faute !":
“En discutant le budget, un jeu amusant s’était produit, "Trouvez la faute!", entre l’adjoint au maire Jan Seynhaeve et Arnold Seynnaeve. Ce dernier aime les chiffres et les nombres et régulièrement il trouve - et au grand ennui de la majorité - des erreurs dans les calculs. L’adjoint au maire Seynhaeve, également pas opposé à une blague, avait caché volontairement une erreur dans le rapport d’exploitation et avait parié avec ses amis au café que son "ami-chiffre" ne la trouverait pas. Il a perdu le pari parce qu’Arnold Seynnaeve trouvait la faute : "Je n'ai pas cherché plus loin car d'habitude il n'y a qu'une seule erreur, non ?" Les deux ont ri de bon cœur et c'était l'ambiance au conseil municipal: critique mais constructive."
À partir du 1er mai 2015, j'ai pris ma retraite et peu de temps après mon épouse Christine et moi avons déménagé définitivement à Ribérac.
On nous demande souvent pourquoi nous avons choisi la Dordogne et Ribérac.
Nous, en particulier Christine, connaissons cette belle région très bien depuis longtemps, cette région la plus ensoleillée de la France avec presque aucune pollution atmosphérique. Pendant l'un de nos voyages en 2013, nous sommes tombés sur la «maison bleue» de l'avenue de Royan, un endroit idéal avec un grand jardin et tous les commerces et services accessibles à pied.
Nous constatons depuis que le nombre d’habitants de Ribérac est en baisse et que la population connaît un réel problème de vieillissement qui ne s’améliore pas.
Pourquoi Ribérac ne réussit-elle pas à attirer assez de nouveaux habitants et assez de jeunes familles ?
Selon moi, Il y a plusieurs raisons :
- comparé aux communes voisines, le taux des impôts est le plus élevé ;
- la politique n’est pas favorable à l’environnement, ni à la famille, ni à l’enfant, ni aux handicapés ;
- beaucoup de sentiers et trottoirs à Ribérac sont dans un état désastreux, pas accessible pour les chaises roulantes ni les poussettes ;
- le passage des poids lourds dans certaines rues est une situation très dangereuse et inacceptable ;
- des décharges illégales massives tout près de la Dronne empêchent les habitants, les visiteurs et les touristes de se déplacer à pied ou à vélo ;
- notre ville perd ses médecins.
Tous ces manquements constatés ont été signalés plusieurs fois aux services responsables de la ville … sans résultat à l’heure actuelle !
Après avoir comparé les programmes, moi, j'ai fait mon choix, j'Agis pour Ribérac.
Si vous voulez également un changement positif pour Ribérac, alors votez pour la liste Agir pour Ribérac, menée par Philippe CHOTARD.
A votre service !
Arnold Seynnaeve.